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4 mars 2012

la population bas-normande étudiée sur 200 ans (1801 - 2008) par l'INSEE

INSEE logoL'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (ci-après INSEE) a analysé 34 recensements en Basse-Normandie, de 1801 à 2008, soit deux cents ans.
Le constat est implacable : la région a toujours le même nombre d'habitants. Dans le même temps, la population française doublait. 

En 1801, année du premier recensement, la Basse-Normandie comptait 1.383 millions d'habitants. En 2008 la région, à 50.000 habitants près, abritait 1.437 millions d'habitants.
Sur la même période la population française passait de 29.361 à plus de 62.134 millions d'habitants.

cf. tableau : cliquer dessus pour l'aggrandir (idem pour les images suivantes)

tableau recensement 1801 à 2012 

 

En fin de billet une vidéo est intégrée (embedded). il s'agit d'une interview de Julien Bechtel, chef de Service études et diffusion à l'INSEE de Caen, réalisée lors du  JT de F3 BN mardi 28 février 2012, édition 12h00


Ce qui suit a été repris presque in-extenso du site internet de l'INSEE de Basse-Normandie (source : cliquer sur le lien) sous le titre : 

VOYAGE DANS DEUX SIECLE DE DEMOGRAPHIE - LE TOUR DE LA BASSE-NORMANDIE EN 34 RECENSEMENTS

Avec une population d’un million et demi de personnes, le territoire bas-normand n’abrite pas aujourd’hui plus d’habitants qu’au début du XIXème siècle, alors que la population métropolitaine a doublé.
Le poids démographique de la région a donc été divisé par deux, modifiant sa place sur l’échiquier des régions françaises. À l’aube du XIXème siècle, la Basse-Normandie pesait dans la population française autant que la Bretagne ou l’Aquitaine aujourd’hui (5 %).

Qu’en sera-t-il demain ? Quel avenir pour les villes touchées par des restructurations industrielles ? Quelles mesures publiques peuvent influer sur les évolutions à venir ?

INSEE 1801 2008 population Manche Calvados OrneSi les recensements de population menés depuis 1801 ne permettent évidemment pas de répondre à de telles questions, ils témoignent de l’influence des mutations économiques : l’organisation des systèmes de production joue sur les dynamiques de population. Le décollage du Calvados au cours des Trente Glorieuses traduit aussi l’effet marqué des politiques de déconcentration industrielle et d’aménagement du territoire.

Alors que de nouveaux défis – globalisation, environnement, société de la connaissance, métropolisation – s’imposent pour la conception des stratégies d’aménagement, les enseignements tirés des bouleversements passés prennent parfois de singuliers accents de modernité.

PUBLICATION

Avec près de 90 habitants au km², la Basse-Normandie a figuré pendant toute la première moitié du XIXème siècle parmi les régions françaises les plus densément peuplées, à hauteur de sa voisine haut-normande. En province, INSEE 1801 2008 population française Basse-Normandieseuls le Nord-Pas-de-Calais et l’Alsace affichaient déjà des densités supérieures à 100 habitants au km². Avec 83 habitants au km², la Basse-Normandie se situe désormais bien en dessous de la moyenne nationale (114 habitants au km²).

De fait, le XIXème siècle n’a pas été favorable à la Basse-Normandie, seule région à avoir connu une baisse de population entre les recensements de 1801 et 1901.

 

Avant 1850 : une Basse-Normandie repliée sur ses terres

Jusqu’au milieu du XIXème siècle, la Basse-Normandie, région plutôt riche et densément peuplée, se caractérise par une forme d’autarcie. Communications et échanges avec l’extérieur restant très limités, l’agriculture (avant tout céréalière) demeure essentiellement vivrière et repose sur de petites exploitations nécessitant une force de travail nombreuse. Elle s’accompagne d’activités artisanales d’appoint - selon les territoires : tissage, poterie, fabrication de clous ou autre petite quincaillerie - qui assurent aux plus démunis d’indispensables revenus de complément. Ces “industries domestiques”, présentes jusque dans les zones les plus rurales, confèrent à la Basse-Normandie une forme de compétitivité, au sens où l’on pouvait l’entendre à l’ère proto-industrielle.

INSEE carte population démographie Basse-Normandie 1801 1851Si ces conditions de vie permettent aux Bas-Normands de bénéficier d’une mortalité moindre, les naissances sont moins nombreuses qu’ailleurs et la population ne croît guère. Faut-il y voir une forme de contrôle des naissances, en vue de ne pas diviser l’héritage, et souvent les terres familiales, d’autant que le droit coutumier ne favorise pas les successions des fratries nombreuses ? Quoiqu’il en soit, la Basse-Normandie s’érige déjà, à cette époque, en terre d’émigration, accueillant moins de horsains(1) qu’elle ne voit partir de ses “enfants”.

L’Ancien Régime s’était achevé en Basse-Normandie par une progression limitée de la population, nettement plus lente que dans le reste du Royaume. Du Consulat aux révolutions de 1830 et 1848, la région a connu une relative stabilité démographique, la population bas-normande restant autour de 1,53 million d’habitants.

(1)  Le mot désigne, en parler normand, tout étranger à la Normandie

1850 - 1920 : peu d'industries, peu d'hommes

A partir de 1850, le tassement progressif de la dynamique démographique régionale va se muer en déclin. Les révolutions de l’industrie et des transports, élargissant les marchés et développant la concurrence, bousculent les schémas de l’économie de subsistance bas-normande et la contraignent à se réorienter.

INSEE carte population démographie Basse-Normandie 1851 1911Fort de débouchés nouveaux, l’élevage, notamment bovin, se développe. L’herbage, limité jusque là à quelques territoires - pays d’Auge ou baie des Veys -, se répand et fait de la Basse-Normandie la région verte que nous connaissons. Ce basculement partiel de l’agriculture locale, associé à un début de mécanisation, lamine l’emploi agricole traditionnel. Face à la concurrence de produits extérieurs, souvent issus de manufactures industrielles, les plus précaires ne trouvent plus dans le petit artisanat rural les revenus d’appoint nécessaires. C’est l’origine d’un exode rural massif.

Cet exode ne profitera pas pour autant aux villes de la région. Car si tout semblait en place, à l’époque proto-industrielle, pour assurer à la région un avenir florissant, la Basse-Normandie va passer à côté de la révolution industrielle, qui se jouera davantage sur l’axe rhénan et dans les bassins miniers.

Le Calvados, par exemple, n’emploie plus que 0,88 % de la main d’œuvre industrielle du pays en 1896, contre 2,66 % en 1851(2). Certaines villes, comme Falaise et sa bonneterie, seront frappées de plein fouet. D’autres résisteront mieux, comme la région de Flers et Condé-sur-Noireau, au moins pour un temps. Mais dans l’ensemble, les “enfants” des campagnes bas-normandes préfèreront s’exiler à Paris, ou dans les villes industrielles voisines comme Rouen et Le Havre.

Cette forte émigration, associée à une natalité toujours en berne et une mortalité en hausse, en raison notamment des ravages directs et indirects de l’alcoolisme, va conduire la région à un déclassement continu jusqu’à la première guerre mondiale. Au recensement de 1911, la Basse-Normandie a perdu 352 000 habitants par rapport à 1851, soit une baisse de 23 %, imputable pour un gros tiers au déficit migratoire avec les autres régions.

Dans le même temps, la population française s’est quant à elle accrue de 14 %, et rares ont été les régions à perdre des habitants (- 18 % pour Midi-Pyrénées, - 10 % pour la Franche-Comté, - 8% pour la Bourgogne, - 5% pour la Picardie). Les effets de la Grande guerre noirciront encore le tableau, avec un déficit supplémentaire de 100 000 habitants en 1921. En soixante-dix ans, la perte totale s’établit à 447 000 personnes, et la région ne compte qu’à peine plus d’un million d’habitants.

(2)  Source : “Pourquoi la Basse-Normandie s’est-elle désindustrialisée au XIXème siècle ?”, Alain Leménorel, L’information Historique, 1985.

Le tournant de l'entre-deux-guerres

A partir des années 1920, la chute est enrayée. À l’arrivée au pouvoir du Front Populaire, en 1936, la Basse-Normandie a regagné près de 28 000 habitants. La progression est modeste (moins de 2 000 habitants par an), mais l’inflexion de tendance manifeste. Au tournant du siècle en particulier, la trajectoire du Calvados s’écarte de celle des autres départements bas-normands, alors qu’ils partageaient tous trois jusque-là une certaine communauté de destin.

INSEE carte population démographie Basse-Normandie 1921 1936De fait, l’industrialisation s’affirme dans la périphérie caennaise. La mine de Soumont, la Société des Hauts Fourneaux et Aciéries de Caen, qui deviendra plus tard la Société Métallurgique de Normandie (SMN), et les chantiers navals de Blainville-sur-Orne sont emblématiques de ce décollage industriel. Le besoin important de main d’œuvre ouvrière contribuera à fixer davantage de Bas-Normands sur le territoire. Comme pour les autres territoires accueillant des industries nouvelles, en particulier minières, le recours à une main d’œuvre étrangère se développe : de 2 à 3 000 jusqu’en 1911, le nombre d’étrangers résidant dans la région va bondir dans les années 1920 (11 000 en 1921, 18 000 en 1926, 22 000 en 1931). Ce fait, majoritairement calvadosien, fait écho à la trentaine de nationalités qui se côtoient ou se succèdent sur les chantiers de construction de la SMN, puis au cours de ses premières années d’activité. Sans pour autant faire de la Basse-Normandie une importante terre d’immigration, le phénomène marque l’amélioration du solde migratoire de la région.

L'embellie des Trente Glorieuses

Cette embellie va se confirmer au sortir de la guerre. La Reconstruction et l’entrée dans les Trente Glorieuses s’accompagnent d’une croissance démographique sans précédent dans la région, avec près de 7 000 habitants supplémentaires chaque année entre les recensements de 1946 et de 1975.

INSEE carte population démographie Basse-Normandie 1946 1975Le soutien de l’État aux politiques d’aménagement du territoire développe le tissu industriel local, et l’ample mouvement de déconcentration qui s’ensuit permet à certaines entreprises nationales de trouver en Basse-Normandie une main d’œuvre bon marché. C’est ainsi que vient s’installer en 1957 Radiotechnique, une filiale de Philips, ou encore la Saviem (future RVI, puis Renault Trucks), sur le site des chantiers navals de Blainville-sur-Orne. A Cherbourg, l’Arsenal laisse place à la Direction des constructions et armes navales, spécialisée dans la construction de sous-marins. Ailleurs dans la région, l’industrie se développe également (plasturgie et électronique à Alençon, industrie mécanique à Lisieux, Alençon et Flers).

L’époque est aussi marquée par la révolution productiviste de l’agriculture. Mécanisation et concentration des exploitations ferment les débouchés aux travailleurs agricoles des campagnes. Ce qui provoque une seconde vague d’exode rural, plus massive encore qu’à la fin du XIXème, mais alimentant cette fois largement les villes de la région. La croissance de ces dernières va rapidement déborder leurs frontières, aboutissant à l’émergence de véritables banlieues autour de la ville-centre.

Principale bénéficiaire de ces mutations, l’agglomération caennaise assied sa suprématie et sa vocation, désormais régionale. Le nouveau campus universitaire de Caen, qui “aspire” les jeunes étudiants bas-normands, en est une des illustrations. Entre 1946 et 1975, le Calvados gagne ainsi 161 000 habitants (soit + 1,2 % par an), tandis que la Manche (+ 16 000) et l’Orne (+ 20 000) restent en retrait. Pour la Basse-Normandie, ce retour d’une croissance démographique soutenue (+ 0,6 % par an) reste toutefois en-deçà du rythme national (+ 0,9 % par an). Le baby-boom n’a donc pas autant profité à la région qu’au reste de la nation, car il a également contribué à gonfler le déficit migratoire.

Depuis 1975 : à la recherche d'un nouveau souffle

Le constat a perduré depuis, alors même que la croissance de la population française a ralenti. Depuis 1975, le rythme de croissance de la population bas-normande est de 0,35 % par an, contre 0,5 % au plan national. Depuis les années 2000, même la population du Calvados croît désormais moins vite que la population française (0,5 % par an, contre 0,7 %). La population de l’Orne, quant à elle, parvient tout juste à se maintenir légèrement au dessus des 292 000 habitants. La Manche a connu un développement moins linéaire. Les grands chantiers du nucléaire dans le Cotentin, dans les années 1970 et au début des années 1980, puis l’activité elle-même, ont impulsé, temporairement du moins, une nouvelle dynamique. En attirant une main d’œuvre jeune, et donc des familles, le département est parvenu à gagner près de 2 000 habitants en moyenne chaque année entre les recensements de 1975 et 1990.

INSEE carte population démographie Basse-Normandie 1975 2008Mais la région est avant tout marquée, au cours des trente dernières années, par les difficultés industrielles. D’abord touchée par la crise de 1973, l’industrie bas-normande subit, à partir de 1985, un vaste mouvement de restructuration. La SMN disparaît au début des années 1990. L’exemple le plus emblématique est, sans nul doute, Moulinex. Cette entreprise, très ancrée localement, avait participé au renouveau d’un certain nombre de territoires bas-normands dans les années 1960. Ses difficultés, à partir des années 1980, jusqu'au dépôt de bilan au début du XXIe siècle, leur porteront un coup dur. Alençon, le site historique, et Argentan, entre autres, pâtiront de la fermeture de ces établissements.

Dans l’agro-alimentaire, autre secteur phare de la région, les entreprises régionales sont peu à peu passées aux mains de grands groupes industriels. De même, l’emploi dans le secteur automobile demeure totalement dépendant de sièges sociaux extérieurs. La logique de délocalisation, qui avait permis à la Basse-Normandie de rattraper son retard industriel dans les années 1960, joue désormais contre elle, et la région doit, avec la globalisation, affronter un nouveau changement des modes de production. Elle doit en particulier relever les défis d’une société de la connaissance et de l’innovation, désormais principaux moteurs de la croissance économique. Elle reste, en attendant, confrontée à un relatif recul de la sphère productive, reléguant vers la sphère présentielle ses espoirs de croissance. De fait, la dynamique démographique est alimentée au cours des dernières années par l’attrait du littoral auprès des seniors.

Autant d'habitants en 2030 qu'en 1827 ?

Dans ce contexte, la Basse-Normandie peine à retenir ses jeunes adultes, nombreux à quitter la région pour trouver un emploi. C’est ainsi que la Basse-Normandie a retrouvé, en 2008, son niveau de population de 1866.

Selon les projections, qui prolongent les tendances récentes, il faudrait encore attendre 2030 pour que la population régionale atteigne à nouveau son pic historique du début XIXème siècle.


De quoi parle-t-on ?

Cette étude s’appuie sur des séries de population constituées à partir de 34 recensements réalisés depuis 1801, et établies pour chacune des communes de la région, dans leurs limites au 1er janvier 2010.

La population prise en compte est la population totale pour les recensements de 1801 à 1954, la population sans doubles comptes pour les recensements de 1962 à 1999 et la population municipale pour le recensement de 2008.

Les cartes d’évolution de densité de population ont été obtenues par un lissage spatial. Elles ne représentent pas la valeur ponctuelle attachée à une commune mais sa “moyenne” sur 10 kilomètres à la ronde. Elles estompent ainsi les disparités très locales pour mieux faire apparaître les grandes tendances.


ANNEXES : 

  • un exemple de trajectoire urbaine : 
    Granville et Côte Fleurie : des corsaires aux bains de mer.
    Dans la première partie du XIXème siècle, Granville était le plus grand port de pêche français avec Saint-Malo, en faisant alors la troisième ville la plus peuplée de la région. L’activité déclinant, Granville s’est peu à peu convertie au tourisme balnéaire, dès le XIXème siècle, à l’instar de la Côte Fleurie.

    La mode des bains de mer émerge à partir des années 1830. Sur la Côte Fleurie, son essor est couplé à celui d’activités touristiques et de loisir (casinos, hippodromes, etc.). Elle fournit aussi matière à de grands projets privés. Dans les années 1860, le Duc de Morny achète à Deauville des terrains jusqu'alors marécageux et les aménage sur le modèle haussmannien. Très vite, et grâce à la desserte par le chemin de fer, une riche population parisienne se presse en ce haut lieu du tourisme balnéaire. Cet apport de devises génère des revenus propres à attirer rapidement une population sur ce littoral.
     
  • des campagnes aux villes :
    Exodes ruraux, urbanisation. 
    Jusqu’à la moitié du XIXème siècle, les campagnes bas-normandes restent densément peuplées. Avec l'industrialisation des villes, les emplois ouvriers constituent un puissant incitatif à quitter les villages. Viennent alors 70 ans d’un premier exode rural. Il n'alimente toutefois que faiblement les villes bas-normandes : les trois quarts des migrants quittent la Basse-Normandie pour d’autres régions. Entre 1851 et 1921, la population du Havre double, avec 85 000 habitants supplémentaires. Grâce à ses communes limitrophes, Rouen progresse d’autant, en développant déjà une agglomération bien au-delà de son centre historique. Dans le même temps, Caen ne gagne qu’une petite dizaine de milliers d’habitants, et Cherbourg-Octeville, guère plus. L'exode frappe aussi les bourgs historiques comme Falaise, ou encore Coutances, Bayeux, Avranches, Valognes, qui perdent des habitants.

    INSEE taux concentration Basse-NormandieAprès la seconde guerre mondiale, le baby-boom, couplé au décollage industriel des années 1960, provoque une accélération de l’exode rural, qui achève de dépeupler les campagnes. Cette fois-ci, le mouvement profite aux villes de la région, y compris celles qui stagnaient ou déclinaient avant-guerre (Vire, Falaise, Argentan, Coutances, Saint-Lô, Avranches, Bayeux...). L’agglomération caennaise se développe quant à elle à un rythme soutenu entre 1946 et 1975 (+ 67 000 habitants pour la seule ville-centre), et s’étend à la périphérie. Hérouville-Saint-Clair symbolise cette croissance express : sa population passe en une quinzaine d’années, dans les années 1960-70, de moins de 2 000 habitants à 24 000 âmes.

    Périurbanisation, rurbanisation. 
    Les villes s’étalent de plus en plus loin de leur centre historique, qui tend désormais à perdre des habitants. Des travailleurs citadins décident de vivre à la campagne en raison des tensions sur les prix immobiliers en ville, ou encore pour profiter d'un autre cadre de vie, d'une maison, d'un terrain. Au-delà des banlieues strictement urbaines point ainsi une deuxième couronne d’influence des villes. Cette périurbanisation, qui prend corps dans les années 1980, redynamise certaines communes rurales, et accentue la croissance des communes littorales. Depuis 1975, les deux tiers des communes de Basse-Normandie ont gagné des habitants. On observe même, en fin de période, un retour à la croissance de certains espaces ruraux.

bibliographie :

  • MOTTE (C.), SÉGUY (I.), THÉRÉ (C.), 2003 - Communes d’hier, communes d’aujourd’hui - les communes de la France métropolitaine, 1801-2001, Ined
  • FARIGOULE (J.C.), MÉNARD (A.), 2000 -"Un siècle d’alternances démographiques sur le territoire - cent ans de démographie bas-normande", Insee Cent pour cent Basse-Normandie, n°80
  • BOIVIN (M.), DÉSERT (G.), DUPRÉ (P.), GARNIER (B.), QUELLIEN (J.), 1994 - Atlas historique et statistique de la Normandie occidentale à l’époque contemporaine, volume 1 (Circonscriptions administratives et démographie), Éditions du Lys
  • DÉSERT (G.), DUPRÉ (P.), GARNIER (B.), LEMÉNOREL (A.), LECOUTURIER (Y.), 2000 - Atlas historique et statistique de la Normandie occidentale à l’époque contemporaine, volume 2 (Les communications)
  • FRÉMONT (A.), 1977 - La Normandie, Flammarion, coll. Atlas et géographie de la France moderne
  • COLLECTIF, 1978 - La Normandie de 1900 à nos jours, Privat
  • TILLARD (S.), 2000 - Normandie 2000 - un demi siècle de mutations, Insee Haute-Normandie
  • (sous la direction de) FRÉMONT (A.), 1981 - La société bas-normande en changement (1945-1980) , Université de Caen
  • LEMÉNOREL (A.), 2010 - "Mines de fer et sidérurgie en Basse-Normandie (XIXème-XXème siècles)", Annales de Normandie, n°60-2
  • DIGUET (J.P.), 1996 - "La dynamique industrielle en Basse-Normandie", Norois, n°169
  • CENTRE D’ÉTUDES RÉGIONALES ET D’AMÉNAGEMENT (UNIVERSITÉ DE CAEN), 1994 - Caen, parcours dans l’agglomération, Paradigme
  • RIPOLL (F.), 2004 - "Cherbourg, ville-arsenal en crise", Norois, n°190

vidéo : interview de Julien Bechtel chef de Service études et diffusion à l'INSEE de Caen au JT de F3 BN mardi 28 février 2012, édition 12h00  


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