municipales 2014 Avranches - compte-rendu de la réunion publique de David Nicolas du 25 janvier 2014

26 janvier 2014

municipales 2014 Avranches - compte-rendu de la réunion publique de David Nicolas du 25 janvier 2014

Les élections municipales de 2014 à Avranches devraient se voir opposer seulement deux listes.
Celle du maire-sortant Guénhaël Huet et celle de son challenger David Nicolas, tête de liste du groupe «Aimons Avranches ! et décidons ensemble»
Les deux personnalités ont déjà présentées leurs candidatures il y a quelques jours (lire ici et là).
Il apparait peu vraisemblable que l'actuel leader de l'opposition municipale Jean-Pierre Gouédard s'engage dans la bataille, comme en 2008 où il avait obtenu 44% des suffrages (lire ici).
Quant à une liste du Front National, on apprend par l'hebdomadaire La Manche Libre daté de cette semaine que sa représentante locale, Marie-France Kurdziel, rencontre quelques difficultés à boucler sa liste, déclarant «beaucoup de gens nous soutiennent mais ne veulent pas s'investir par crainte d'être marqué par la suite».

A quelques semaines du premier (et vraisemblablement seul) tour du scrutin - dimanche 23 mars 2014 - des réunions publiques vont s'inscrire sur l'agenda électoral.
Le premier à ouvrir le bal est David Nicolas. Une première réunion de campagne a eu lieu vendredi 25 janvier 2014 en début de soirée.
Elle s'est déroulée à la salle Saint-Martin et a attiré une centaine d'avranchinais(es).

Le candidat a présenté en trente minutes la méthode de travail qu'il entend mettre en oeuvre si sa liste est élue. Elle se résume par la proximité, la présence, l'écoute et la transparence. Avec à l'appui des exemples concrets.
Naturellement le maire-sortant Guénhaël Huet est l'objet de critiques. Que ce soit sur son bilan ou son comportement.
Cumul des mandats, absence de communication, déclin démographique de la ville, ... sont les principaux reproches faits au cours de la soirée.

Comme Martin Luther King, le candidat Nicolas a «fait un rêve pour Avranches. Nous portons avec mes futurs colistiers une vision pour la ville. J’ai envie qu’Avranches ait un avenir».
Et reprend un épisode de la bible pour présenter le duel de candidats. «J’ai bien conscience d’apparaître comme « le petit David » face à Monsieur le député-maire, président de la communauté de commune, président du Conseil de surveillance du Centre Hospitalier, président du Conseil d’Administration de l’ETP, président de… pardon excusez-moi j’en oublie certainement !

J’ai bien conscience qu’il peut paraître un peu audacieux de se lancer dans une telle aventure.
Mais je me rappelle aussi que dans l’histoire biblique c’est bien David qui a battu Goliath, c’est bien le petit qui a battu le grand.
C’est ça la démocratie, nul n’est à vie posé sur son trône. C’est pour ça que nous mettons en place une méthode de travail professionnelle.»

Le discours du candidat est présenté d'une double manière : le texte in-extenso et l'enregistrement audiovisuel.
La réunion a été entièrement filmée. La séquence peut être consultée après le texte du discours.
Une captation vidéo sera aussi réalisée lors des réunions publiques que ne manquera pas d'organiser le candidat Guénhaël Huet.

le discours du candidat David Nicolas :

Bonsoir à tous chers amis et bienvenue à vous qui avez bravé la nuit, l’hiver d’Avranches, pour venir nous rejoindre.
Je vous souhaite de tout cœur une bonne et heureuse année 2014 qui connaîtra, j’en suis sûr, un vent de renouveau pour notre ville.
Mais pourquoi vous êtes-vous déplacés ce soir ?
Pour une chose précieuse, tellement ancrée dans nos esprits, dans notre culture que nous avons parfois tendance à l’oublier.
Ce bien précieux, acquis chèrement par nos ancêtres, gravé dans notre histoire à jamais c’est la DE-MO-CRA-TIE.

La Démocratie c’est le pouvoir du peuple de disposer de son avenir. Avant les choses étaient immuables. Il y avait ceux qui étaient au-dessus du peuple et il y avait le peuple.
Les nobles décidaient, le peuple marchaient tout doux.
Et bien aujourd’hui mes amis, personne n’est plus assis sur un trône jusqu’à la fin de sa vie.
Aujourd’hui c’est une page d’histoire que nous pouvons écrire. Nous pouvons décider quel projet, quelle équipe, quelles femmes et quels hommes nous voulons mettre à la tête de nos institutions, à la tête de notre mairie et c’est bien pour ça que nous sommes ici, c’est bien pour ça que vous avez bravé la pluie (le froid)…

Je suis un enfant d’Avranches
Né en 1973, marié, père de deux jeunes enfants scolarisés à Avranches, j’habite le quartier ancien de la ville.
Auteur de plusieurs livres sur Avranches et sa région, je connais très bien notre territoire.
Je suis impliqué dans plusieurs associations et mon attachement à la ville et à la Baie n’a cessé de se renforcer au fil des ans. Je pratique régulièrement différentes activités sportives (marathon, semi-marathon, raid multi sport, VTT et kayak de mer).

J’ai toujours vécu ici, où j’ai effectué toute ma scolarité jusqu’au bac obtenu au Lycée Littré.
Après quatre années d’études à Caen puis le Service National, j’ai été recruté à la Ville d’Avranches afin d’œuvrer à la valorisation de son patrimoine historique et artistique.

Dès la fin de mes études, j’ai donc fait le choix de vivre à Avranches, convaincu du potentiel de ce territoire et de sa qualité de vie. Pendant 14 années, j'ai travaillé au sein des services municipaux d’Avranches.
En 2012, j’ai bénéficié d’une promotion pour devenir l'adjoint du conservateur du musée historique de Granville ; cette nouvelle expérience professionnelle m’a permis d’approfondir ma connaissance des collectivités territoriales.

Depuis un an, un groupe de citoyens de sensibilités politiques multiples se sont rencontrés régulièrement. Je me suis proposé comme le président de cette association de citoyens "Avranches et Avranchin 2014-2020" puis j'ai été choisi afin de conduire notre projet commun pour Avranches.

De toutes les rencontres que nous avons faites, depuis plus d’un an que nous allons à votre rencontre, nous avons tiré une certitude : vous voulez que les choses changent, vous voulez voir renaître notre belle ville endormie.
Aujourd’hui porté par le groupe qui m’a choisi comme son meilleur représentant, je veux incarner cet espoir. Je veux incarner ces nouvelles valeurs de la cité : proximité, présence, écoute, transparence.
Qu’est-ce que vous nous avez dit ?
Vous nous avez dit que vous voulez qu’on vous écoute. Mieux, vous nous avez dit que vous voulez qu’on vous entende.
Il s’est passé quelque chose la semaine dernière révélatrice de l’état d’esprit qui règne dans notre ville. Ce n’est pas moi qui l’invente, c’est écrit dans la presse cette semaine. Que lit-on dans nos journaux ? Qu’un maire est interpellé par ses concitoyens, qui lui avaient demandé un rendez-vous pour une affaire de premier ordre : leur travail.
Sans réponse, exaspérées, ces personnes démunies cherchent à parler, à entamer le dialogue et ils osent interpeller Monsieur le maire dans la rue !
« C’est impoli » répond-il, » ça ne se fait pas d’interpeller les gens dans la rue, prenez rendez-vous, je n’ai pas 5 minutes à perdre ! ».
Je veux être un maire à votre écoute. Tout notre groupe s’engage à vous écouter tout au long de notre mandat. Tous nos élus seront des antennes de la mairie qui remonteront ce que vous nous direz.
Le maire sortant ne vous entend pas, il ne vous écoute pas, il a peur de vous parler. Il n’a même pas 5 minutes à accorder à des pauvres gens qui viennent de perdre leur travail ; ça ne court pas les rues le travail, ça vaut bien 5 minutes d’écoute de la vie d’un maire le travail, même quand il est très occupé !
Je veux être un maire présent à 100 % pour vous écouter.
Je n’exercerais plus mon métier quand je serai élu afin de me consacrer totalement à ma tache.
La grande nouveauté, et là je pèse mes mots, la grande nouveauté mes amis, c’est que je ne serai pas tout seul !
Ça peut vous paraître incroyable parce que ce n’est pas dans les habitudes locales, mais c’est possible !
Oui, c’est possible !
Figurez-vous que ce n’est pas un maire que vous allez élire. C’est un maire ET son conseil municipal. Et ça c’est très nouveau. C’est-à-dire que non seulement vous aurez un maire à votre écoute, mais qu’en plus vous aurez un conseil entier sur lequel vous pourrez compter.
Parce que s’il y a une chose sur laquelle vous pouvez compter, c’est qu’ils ont bien l’intention de travailler mes colistiers, de s’investir pleinement dans leurs fonctions d’élus. Et ce qui est vraiment nouveau pour ici, c’est qu’une fois élus j’ai bien l’intention de les écouter et même de les motiver. Ce n’est pas un maire que vous allez élire, c’est une équipe, une vraie équipe à votre écoute, dans vos quartiers, près de vous.
On est toujours plus forts à plusieurs. Imaginez une équipe de foot où on met tout le monde sur la touche et on laisse un avant-centre. Vous croyez sérieusement qu’elle peut gagner cette équipe, même si c’est Ronaldo ?
Ce n’est pas tout seul croyez-moi que je me présente devant vous, c’est avec des gens compétents qui vous ressemblent. Ils pourront relayer ce que vous dites, ils pourront travailler dans le domaine dont ils auront la charge et comme pour vous je serai à leur écoute.
ENSEMBLE, nous déciderons.

J’ai une grande expérience du fonctionnement des rouages de l’administration municipale. C’est mon métier, je connais ses forces, je connais aussi ses faiblesses.
Être à l’écoute pour un maire c’est aussi écouter ses employés. La ville est une entreprise. Chaque membre du personnel a son rôle, à son niveau. Les élus sont là pour diriger et la direction c’est donner le sens, c’est tenir la barre. A chaque élu son domaine et à chaque domaine ses techniciens. Les élus ont le devoir de s’appuyer sur la compétence des techniciens. C’est le travail des employés municipaux, ils ont été formés pour ça.
Les élus disent où il faut aller, donnent la direction. Les techniciens proposent les moyens pour y aller.
Je veux remettre les employés municipaux au cœur de l’action de la ville. Comme je le suis auprès de vous, je veux que mon groupe d’élus soit à leur écoute. Il est important d’écouter avant de prendre les bonnes décisions. Je veux que les employés municipaux se sentent bien dans leur travail, qu’ils aient envie de venir travailler pour leur ville. Je veux réinstaurer un climat de confiance, finies les peurs latentes.
Mais je veux aussi être un maire de décisions. A la fin de toute bonne discussion il faut prendre une décision. Voilà notre méthode : on écoute, on travaille, on se concerte, (tiens un mot nouveau à Avranches « CONCERTATION »), on cherche des solutions ensemble mais à la fin les élus décident. Voilà une ligne de conduite simple des affaires de la mairie.

Une autre chose sur la gestion de la ville.

Bien gérer une ville, à nos yeux, c’est faire preuve de transparence.
Mais qu’est-ce que c’est que cette chape de plomb qui pèse sur la gestion de la ville ?
Nous voulons que les comptes soient clairs, que les chiffres soient publiés régulièrement, nous voulons vous associer à nos prises de décisions en AMONT.
Vous ne serez plus mis devant le fait du prince, vous serez associés aux prises de décisions, là réside le grand changement.
Finis les petits arrangements en catimini, finis les passe-droits, toutes les décisions seront justifiées, argumentées.
A l’image de notre campagne, de ce travail que nous sommes en train de faire nous voulons COMMUNIQUER avec vous. Vous faire participer, tout au long de notre mandat.
Ah ça, avant les échéances électorales, on commence à voir le loup sortir du bois. Si ce n’est pas encore fait, ça ne saurait tarder, vous allez voir…Même l’assemblée nationale ferme ses portes pendant 1 mois pour permettre à ses députés qui viennent de voter, avant hier, contre le cumul des mandats de venir faire une campagne dans les mairies qu’ils devront laisser dans 3 ans. Vous avez bien compris : on fait campagne pour un mandat dont on sait qu’il ne sera pas mené jusqu'au bout.
Vous trouvez ça transparent comme attitude ?
Et bien pas moi, j’appelle ça gérer sa carrière et ses intérêts personnels, j’appelle ça tromper ses concitoyens, les rouler dans la farine comme a repris la presse !
Je veux être clair avec vous, je veux que le contrat soit limpide entre vous et moi, entre vous et le groupe qui me soutient.

Si j’osais, je vous le dirais comme ça :
« J’ai fait un rêve »
J’ai fait un rêve pour Avranches. Nous portons avec mes futurs colistiers une vision pour la ville. J’ai envie qu’Avranches ait un avenir. Tous mes efforts de maire seront portés pour voir loin.
Je suis persuadé qu’un maire pleinement investi dans sa commune peut tisser les réseaux nécessaires pour voir loin, au-delà des petits arrangements qui servent des personnes et non pas un projet.
Il est faux de croire qu’en cumulant toutes les fonctions il y aura des retombées pour Avranches. Si c’était le cas nous le verrions. Et que voyons-nous ? Une ville qui perd ses habitants.
A quoi ça sert de cumuler les mandats : à se disperser, à s’agiter mais certainement pas à se concentrer sur les problèmes de la ville dont on a la charge.
A qui ça profite de cumuler les mandats : on nous fait croire depuis des lustres qu’un député par son entre gens peut apporter beaucoup à la ville dont il est maire. D’accord, allons-y, listons ce que ça a rapporté ? La démographie ? L’emploi ? le commerce ?
Vous séchez ?
Moi je sais à qui ça sert de cumuler des mandats, ça sert des intérêts personnels…
En 1975 Avranches était une autre ville, Avranches comptait 10 136 habitants. À la suite de tous ces mandats de maire qui se sont succédé que s’est-il passé ? Quel est le bilan bénéfique pour la ville ?
Aujourd’hui, Avranches compte 7 950 habitants, vous entendez bien ?
2 186 personnes en moins.
21 % de sa population s’est volatilisée, un cinquième de la ville, et tout va bien ?
On continuerait à faire confiance à des élus qui nous entraînent sur cette pente dangereuse ?
Nous voulons incarner un nouvel espoir pour Avranches, un nouveau dynamisme. Nous voulons mettre du sang neuf dans cette ville qui s’est doucement endormie, éteinte.
Vous voyez notre logo ? C’est le message que nous voulons vous donner, la ville s’éteint sans s’en rendre compte. Nous voulons lui redonner du soleil, de la joie de vivre. Regardez-nous, ce ne sont pas que des mots, nous sommes comme ça, je suis comme ça ! C’est le tempérament de toute notre équipe. On aime la vie et on aime Avranches.
J’ai des enfants qui vivent et sont scolarisés à Avranches. Je veux œuvrer pour que, s’ils le souhaitent, ils trouvent du travail à Avranches ; qu’ils puissent se loger décemment dans leur ville.

Nous avons travaillé en commissions sur le projet d’une ville.
Nous souhaitons aborder l’urbanisme dans sa globalité, sans focaliser uniquement sur le centre-ville.
Depuis des années certains quartiers sont complètement oubliés. Nous allons repenser les liens entre ces quartiers et le centre-ville. Et, même dans le centre il y a toujours eu la basse ville et la haute ville. La population est aujourd’hui divisée.
Je vous le dit et je vous le répète : je veux être le maire de tous mes concitoyens. Je n’ai pas d’ennemis à Avranches. Je serre volontiers la main des gens que je croise dans la rue. Je n’hésite pas à traverser la rue pour les saluer. Je suis comme ça, c’est ma nature.
Nous ferons à cette image l’Avranches de demain. Nous créerons du lien entre les quartiers, nous trouverons les moyens pour casser les murs invisibles qui enferment les gens dans leur solitude.
L’urbanisme peut créer du lien et revitaliser notre ville. Il n’y aura pas de sous citoyens à nos yeux.
Nous avons réfléchi à redonner une image positive et attractive de la ville en repensant son rapport à l’environnement. Nous vous présenterons pendant la campagne ces liens urbains que nous voulons créer.
C’est aussi cette nouvelle image de la ville qui la rendra attractive aux jeunes générations et qui donnera l’envie de faire le pari qu’on peut à nouveau bien vivre à Avranches.
C’est ça donner de l’espoir, être tourné vers les générations futures.

Comme vous, je paye mes impôts à Avranches et je ne perçois pas la baisse annoncée.
-4 %, - 5 % nous dit-on ?
Ces baisses ne sont pas perceptibles car aujourd’hui tout se joue principalement à l’échelle de l’EPCI, la nouvelle grande communauté de communes.
Personnellement, mon foyer ne voit pas ses charges baisser.
Et que dire des choix qui grèvent nos budgets ?
L’eau par exemple avec un coût au m3 beaucoup trop élevé si l’on compare à la moyenne nationale : 3 euros 62 contre 6 euros 06 chez nous.
Et bien, dans ce souci de baisse des impôts et même de toutes les taxes nous lancerons un audit sur le service d’eau potable à Avranches.
Baisser les impôts certes mais il ne faut pas que cela se fasse en bradant le patrimoine foncier de la ville ou en ne remplaçant pas les cadres du personnel municipal.
Baisser les impôts c’est aussi faire les bons choix. Développer des projets mais à l’échelle de la ville et du territoire avec pragmatisme.
« En bon père de famille », je n’engage pas de dépense si mon budget ne le permet pas je ne m’endette jamais inutilement. Et bien, ce sera la même chose pour la gestion de la ville.
Et nous communiquerons sur les résultats, sur les chiffres qui concernent les impôts des contribuables. Par exemple, il est anormal que nous ne connaissions pas les chiffres exacts du Scriptorial.
Pour faire des économies, il existe des recettes simples : faire appel aux compétences locales, en évitant les délégations à divers cabinets lointains.
Faire des économies d’échelles pour dégager de plus importants budgets d’investissement.
Et surtout travailler sur le concept « d’investissement productif ». Mais nous aurons l’occasion lors de nos prochains rendez-vous de développer nos idées économiques pour la ville.

Avranches a un passé, je le connais bien, vous le savez. J’aime partager ma passion de l’histoire avec vous.
Mais on ne doit pas faire de notre culture une forteresse imprenable où une toute petite minorité d’initiés aurait le sésame pour rentrer ou pire pour avoir tout simplement l’envie d’y rentrer.
Le maire sortant a basé sa politique culturelle sur une forteresse de béton. Il nous a fait un blockhaus au cœur d’Avranches.
Moi, qui ai vu l’origine de ce projet, ce n’est certainement pas l’option que j’aurais portée avec mon groupe. Et, vu les chiffres de fréquentation, il semblerait que l’histoire me donne, malheureusement, raison.
Ce n’est pas l’idée que nous nous faisons de la culture. Nous souhaitons porter un projet qui ouvre les portes de cette forteresse pour aller vers vous. Offrir la possibilité à tous d’avoir accès à une culture vivante et abordable.
Les projets que nous mettrons en place reposent, comme toute notre démarche, sur la concertation entre une volonté d’ouverture entre les populations et les différents groupes qui la constituent, les artistes et les structures culturelles et socioculturelles.
De même, nos associations sont le ciment de cette transmission et nous souhaitons soutenir avec la plus grande transparence le tissu associatif de notre ville.
Nous ne tolérerons plus qu’une association soit malmenées parce que ses membres ne sont pas dans les petits papiers des élus.

J’ai envie d’être le maire d’une ville où il fera bon vivre, où chaque citoyen, de la Métairie à Pont Gilbert, pourra avoir les infrastructures dont il a besoin, adaptées équitablement aux besoins actuels et futurs.
De la Boutonnière au Mottet, je veux m’impliquer pleinement auprès des gens pour qu’ils comprennent que je les respecte mais que j’attends d’eux qu’ils soient respectueux de leur ville. Mais pour ça il faut du temps, beaucoup de temps pour aller vers les gens.

Les agendas ne sont pas extensibles là encore. Ce n’est pas sur les bancs de l’assemblée que se résolvent les problèmes de sécurité, ce n’est pas vrai, ce ne sera jamais vrai. Ce n’est tout simplement pas possible de dégager du temps avec autant de mandats cumulés.
La vraie sécurité, elle se passe là, devant nos portes, dans les rues. Ça ne me gêne pas d’aller à 23h ou à 2 heures du matin dans les rues, dans les quartiers.
C’est par la prévention que l’on fera des progrès. Oh je ne dis pas que ce sera tout rose, mais je m’emploierai à parler avec tous. Je serai le maire de tous, cela passe par recréer du lien avec tous, particulièrement avec ceux qui se sentent à l’écart et qui parfois forcent les barrières de la loi pour exister.
Je suis un homme de parole, je crois à la parole, je prendrai mon bâton de pèlerin et j’irai parler à tous.
Je suis allé la semaine dernière écouter les gens de la Turfaudière. Ils ont des choses à nous dire sur les dysfonctionnements des quartiers. Il suffit juste de prendre le temps pour aller les écouter me parler des dégradations récentes sur des voitures.
C’est ça la prévention, c’est ça la force de la parole, désamorcer les conflits sur le terrain et prendre du temps pour ça, considérer que tous les gens ont des choses à dire même ceux qui sont fâchés contre la société.
Ce sont les directives que nous donnerons à la police municipale, je m’en porte garant !

En matière de TOURISME, encore une fois il faut voir loin. Encore une fois plus loin que le bout de la lorgnette !
Avranches est située au cœur de la baie du Mont St Michel, un des sites les plus connus du monde, une des merveilles de l’humanité.
L’idée même du Mont-Saint-Michel est née à Avranches.
L’histoire de notre ville est totalement liée au Mont : Avranches est la capitale du Pays du Mont Saint-Michel.
Nul ne doit plus ignorer cette réalité géographique, historique et culturelle.
C’est bien évidemment à l’échelle de l’EPCI qu’il faut repenser notre conception du tourisme.
Notre ville n’a pas la place qu’elle mérite. Nous allons travailler pour qu’elle trouve une lumière qui la montrera au monde. Nous aimons Avranches et nous allons la faire aimer au monde.
Tous les chemins qui mènent au Mont-Saint-Michel passent par Avranches ; c’est sur cette vérité que nous bâtirons une nouvelle politique économique et touristique pour notre ville. C’est en révélant les liens intimes qui unissent Avranches et le Mont que nous nous ouvrirons au monde !

Je voudrais être clair avec vous.
J’ai bien conscience d’apparaître comme « le petit David » face à Monsieur le député-maire, président de la communauté de commune, président du Conseil de surveillance du Centre Hospitalier, président du Conseil d’Administration de l’ETP, président de… pardon excusez-moi j’en oublie certainement !
J’ai bien conscience qu’il peut paraître un peu audacieux de se lancer dans une telle aventure.
Mais je me rappelle aussi que dans l’histoire biblique c’est bien David qui a battu Goliath, c’est bien le petit qui a battu le grand.
C’est ça la démocratie, nul n’est à vie posé sur son trône. C’est pour ça que nous mettons en place une méthode de travail professionnelle.
L’histoire nous a prouvé que rien n’est impossible. La percée d’Avranches et le monument du général Patton nous le rappellent tous les jours.
Notre mouvement citoyen nous inscrit au cœur d’une démarche démocratique et nous sentons tous que les lignes sont en train de bouger.
Pour cela, nous avons besoin de votre participation ! Des feuilles sont à votre disposition si vous souhaitez que l’on vous tienne informés de notre projet.
Nous avons aussi besoin de bénévoles pour nous aider pendant la campagne.
Inscrivez-vous sur les listes, il n’y a pas de petite participation.
Nous avons besoin de vous pour relayer notre message d’espoir. Nous comptons sur vous pour inviter vos parents, vos amis, vos voisins. Les grandes avancées commencent par des petites pas.
Prochain pas le 7 février, à la salle Lenoël, je compte sur vous !
Je vous présenterai une partie de mes colistiers.
Rappelez-vous : Rien n’est jamais acquis, tout est possible.
Le 23 mars, Aimons Avranches ! et décidons ensemble.